Amateur de vin dès l'adolescence, j'ai découvert ce breuvage au moment de mon immigration dans cette terre du sud : le lillois est devenu méditerranéen.
Depuis 1981, date de mon ancrage dans le pays des vignes, les paysages se sont dévoilés au cours de mes pérégrinations professionnelles qui m'ont emmené dans les moindres recoins - des piémonts
Les paysages anonymes sans repères historiques vous parleront enfin. Voilà qu’accompagnés de ce nouveau style de guide, les visiteurs se retrouvent au fait d’une histoire locale, d’une réalité vécue et partagée.
Des paysages qui parlent.
Aller à la rencontre des terroirs c’est comprendre le travail de nos ancêtres qui ont façonné les paysages. C’est une sculpture titanesque à force de tracer des routes, de construire des murets, creuser des fossés, planter des forêts. Regarder la nature est alors comme lire un livre d’histoire.
Un spécialiste de sa région.
Logique, à force de crapahuter parmi les sentiers à retrouver une capitelle (cabane de pierres sèches) ou une lavogne (abreuvoir des moutons), notre guide a du creuser dans tous les sens.
Et d’un filon à une autre découverte, des rapprochements s’établissent et facilitent la compréhension globale de vastes secteurs.
Dès lors, finie la séparation entre ville et campagne, entre le passé et le présent, entre l’érudition et la convivialité.
La garrigue, végétation typique de la méditerranée devient beaucoup plus souriante quand on sait que depuis 4000 ans on s’y acharne pour faire paître les moutons. La disparition des troupeaux laissent les arbres reprendre le dessus, et ces vastes pelouses sèches disparaissent à vue d’œil.
Qui sait qu’au sommet d’une colline, un village gaulois s’était établi ? D’un oppidum à un menhir, d’un temple à une olivette, d’une pouzarenque (puits à noria) à une circulade (village aux rues concentriques) mille et un sujets à explorer ensemble, sans cesse nourris de notre curiosité et de nos petites conversations.
Vers un tourisme vert et gourmand...
Mille lectures appuyaient mes découvertes, l'histoire me fascinait autant que la vigne, et je cherchais à comprendre le vin et les hommes. Cependant mes connaissances autodidactes ne suffisaient pas.
Pour pallier au manque de formation sur ce tourisme vigneron tant décrit et peu pratiqué, j'ai par touches successives, composé la formation idéale :
La première étape établir ce nouveau métier a été de suivre une formation d'Organisateur de Produits Touristiques pour connaître l'univers du tourisme - profession dont l'humain est la matière première.
La culture livresque n'étant pas suffisante non plus pour comprendre le monde terrien des vignerons, une étape auprès de la chambre d'agriculture est devenue nécessaire pour une formation de Commerce International de Vin, plus pourd écouvrir l'aspect agricole et œnologique que pour sa commercialisation.
Enfin, homme de terrain et de contact, le métier de guide s'est imposé à moi, naturellement et je passais un diplôme de Guide de Pays, faisant le lien entre le terroir viticole et le terroir culturel, l'un étant une part de l'autre.
Depuis plus de 7 années, je guide et j'accompagne en Provence et en Languedoc, de Montpellier à Avignon, du Pic Saint Loup aux Dentelles de Montmirail, modelant progressivement l'idée d'un Tourisme Vigneron à la fois convivial, culturel et gourmand.